Rien de tel pour se rafraîchir lors des chaudes journées d’été que de plonger tête la première dans l’eau de sa piscine !

Après avoir décidé de son emplacement, calculé ses dimensions et réalisé la maçonnerie, il ne vous reste plus qu’une dernière étape avant de la mettre en eau : choisir un revêtement qui satisfasse aussi bien vos critères esthétiques que vos exigences techniques.

Hormis si vous avez opté pour une piscine à coque ou en béton projeté, cette étape est en effet indispensable pour assurer l’étanchéité et éviter les fuites. On passe revue les revêtements de piscine les plus courants du marché.

Le liner

Très populaire du fait de son petit prix (entre 20 et 40 € le m2), le liner est une membrane en PVC souple que l’on pose par-dessus une couche de feutre antibactérien.

Grâce à la variété des coloris proposés par les fabricants, vous pourrez sans problème faire osciller la couleur de l’eau, du bleu ciel au turquoise, en passant par le vert lagon. Il est même possible d’opter pour un liner à motifs, pour un rendu unique !

Si sa texture lisse est agréable, ce revêtement peut toutefois être glissant, ne supporte pas l’eau chaude au-delà de 28 °C et a tendance à faire des plis avec le temps.

Facile et rapide à mettre en place, il n’est en revanche pas compatible avec les formes de bassins complexes.

Enfin, il n’offre pas la meilleure longévité, avec une durée de vie moyenne de 10 à 12 ans seulement. Vous devrez alors faire appel à un professionnel pour le faire changer.

Le PVC armé

Plus résistant mais plus onéreux que le liner (entre 50 et 80 €/m2), le PVC armé, ou membrane armée, est moins propice aux plis et épouse sans problème des formes de piscines plus originales.

Sa durée de vie est également supérieure, de 15 à 20 ans en moyenne. Là aussi, vous aurez le choix parmi une vaste gamme de couleurs, et même de finitions imitant la pierre, le sable ou encore l’ardoise.

Néanmoins, la membrane armée pèche par sa texture glissante (qui peut cependant être compensée par l’ajout de zones antidérapantes), ses soudures visibles et surtout par sa complexité de pose, qui peut demander plusieurs jours de travail même à un professionnel expérimenté.

Très élégants grâce aux motifs qu’ils permettent de créer, les carreaux, qu’il s’agisse de mosaïque en pâte de verre, d’émaux, de pierre ou encore de céramique, sont le revêtement de piscine le plus luxueux, leur coût pouvant s’élever à plus de 100 €/m2, hors pose.

Il s’agit indéniablement de la finition la plus esthétique, avec des nuances subtiles et de beaux reflets nacrés, mais également l’une des plus écologiques.

Ce matériau s’adapte aisément à toutes les formes de bassin, mais requiert d’être posé par un professionnel, après application d’un enduit hydrofuge.

Si le carrelage en lui-même a une longévité imbattable de plus de 50 ans, il faudra en revanche prévoir de refaire les joints tous les 10 à 15 ans.

De plus, des algues et impuretés peuvent s’incruster au niveau de ceux-ci, nécessitant un entretien régulier.

L’enduit

Appliqués sous forme liquide directement sur le support, les enduits se divisent en trois sortes principales : les enduits en ciment hydrofuge, le silico-marbreux (qui nécessite d’être poncé, sous peine de râper) et les enduits prêts à l’emploi (enrobé ou béton ciré), tous disponibles dans diverses gammes de couleurs selon les fabricants.

Ce type de revêtement peut être posé dans tous les bassins, mais est déconseillé dans les zones où le sol a tendance à bouger car il peut alors se fissurer, posant des problèmes d’étanchéité.

Il est également susceptible de se détériorer à cause du gel ou d’un pH de l’eau trop acide.

Côté budget, comptez entre 30 et 40 €/m2, pour une longévité d’une quinzaine d’années.

La résine polyester

Très résistante, cette finition est constituée de couches successives de résine et de fibre de verre, recouvertes d’un vernis « gel coat » qui vient fixer et protéger le tout.

Applicable dans tous les types de bassin, y compris les plus fantaisistes (cascade, plage immergée, etc.), la résine polyester possède une durée de vie de près de 25 ans sans risque de fissure ni de déformation, est très facile à entretenir et se décline dans une très large variété de couleurs.

De nombreux avantages qui se paient au prix fort : entre 60 et 100 €/m2.

La peinture

De moins en moins utilisée de nos jours, la peinture reste le revêtement le plus abordable avec seulement 20 €/m2 en moyenne, mais aussi le moins fiable et le moins durable, nécessitant une nouvelle application tous les 5 ans.

Cette solution est cependant facile et rapide à mettre en œuvre, y compris par des amateurs, et est disponible dans de nombreux coloris.